Attentat de Nice : les perquisitions administratives réintégrées dans la prolongation de l'état d'urgence pour trois mois
Les perquisitions administratives, c'est-à-dire le droit pour les forces de l'ordre de rechercher des preuves et des documents au domicile d'une personne sans l'aval d'un juge, sont réintégrées pour trois mois, indique une source gouvernementale.
François Hollande a annoncé la prolongation de trois mois de l'état d'urgence, après l'attentat survenu à Nice (Alpes-Maritimes), jeudi 14 juillet. Les perquisitions administratives, c'est-à-dire le droit pour les forces de l'ordre de rechercher des preuves et des documents au domicile d'une personne sans l'aval d'un juge, sont réintégrées au dispositif pour trois mois, indique une source gouvernementale.
Cette annonce intervient après l'attaque ayant fait au moins 84 morts et une cinquantaine de blessés, selon un bilan du ministère de l'Intérieur donné vendredi à 7h30.
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"Un projet de loi permettant la prorogation de l'état d'urgence pour une durée de trois mois supplémentaires sera présentée en Conseil des ministres, après avis du Conseil d'Etat, mardi 19 juin, pour que le Parlement puisse examiner ce texte mercredi et jeudi prochains", a précisé plus tôt Manuel Valls, vendredi 15 juillet. La mesure, en vigueur depuis les attentats du 13 novembre, devait être levée le 26 juillet.
Le dispositif Sentinelle maintenu au plus haut niveau
"On a voulu atteindre l'unité de la nation française. Alors la seule réponse digne, responsable de la France, sera celle qui restera fidèle à l'esprit du 14-Juillet, c'est-à-dire celui d'une France unie et rassemblée autour de ses valeurs, a déclaré le Premier ministre. Et nous ferons bloc, c'est la seule exigence qui vaille aujourd'hui."
Le dispositif de sécurité Sentinelle de surveillance des sites sensibles sera en outre maintenu à son plus haut niveau. Le dispositif devait passer de 10 000 à 7 000 militaires mobilisés après la fin de l'Euro de foot.
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