Attentat de Nice : des négligences dans la sécurité ?
Christian Estrosi, le maire de Nice (Alpes-Maritimes), Philippe Pradal, son prédécesseur, ainsi que l’ancien préfet des Alpes-Maritimes et son ex-directeur de cabinet pourraient-ils être mis en examen dans la deuxième enquête sur l’attentat du 14 juillet 2016, concernant la sécurisation du site ? Le procureur vient de demander requalification des faits en "homicides et blessures involontaires". Il pointe de nombreux manquements dans le dispositif de sécurité.
Des questions
Les familles de victimes attendaient depuis longtemps cette requalification. "On ne veut pas faire tomber des têtes, (…) jusque que la vérité soit faite", commente Célia Vial, coprésidente de l'association "Les Anges de la Baie". Parmi les questions soulevées par le parquet : pourquoi, sur la promenade des Anglais équipée de multiples caméras, le camion a-t-il pu stationner, alors que c’était interdit, plusieurs jours avant les faits, sans être repéré ? Pourquoi la promenade était-elle fermée avec de simples barrières métalliques ?
"Il fallait au minimum protéger cette zone piétonne", estime Benoît Kandel, ex-adjoint à la sécurité de Nice (Alpes-Maritimes) et chef de file du RN à Nice.
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