Attentat à Nice : la classe politique ne fait pas front commun
À la suite de l'attentat terroriste commis à Nice (Alpes-Maritimes) jeudi 29 octobre, la classe politique a, dans un premier temps, rendu un hommage unanime aux victimes. Mais l'unité nationale qui prévaut habituellement en de pareilles circonstances a très vite volé en éclats.
Il y a d'abord eu le temps du recueillement. Jeudi 29 octobre, juste après avoir pris connaissance de l'attentat qui venait d'être commis à Nice (Alpes-Maritimes), Jean Castex et les députés présents à l'Assemblée nationale ont observé une minute de silence. L'unité nationale n'a, cependant, pas tenu bien longtemps.
Le RN et les Républicains fustigent le gouvernement
"Quelques minutes après le drame, Marine Le Pen (Rassemblement national) a notamment fustigé l'inaction du gouvernement", rapporte ainsi Alexandre Peyrout, journaliste politique de France Télévisions, sur le plateau du 23h de franceinfo. Les Républicains n'ont pas été en reste et, par la voix de Bruno Retailleau, ont été très critiques à l'égard de l'exécutif. "Ce sont des discours que nous n'avons pas l'habitude d'entendre aussi tôt après un tel événement. Comme après le meurtre de Samuel Paty il y a une quinzaine de jours, on peut dire que nous sommes très loin de l'unité nationale", conclut Alexandre Peyrout.
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