Attentat raté de Notre-Dame de Paris : procès d'un commando jihadiste au féminin
Trois ans après l'attentat raté près de Notre-Dame, cinq femmes se retrouvent devant la Cour d'assises spéciale de Paris depuis lundi 23 septembre. La justice essaye de comprendre leur degré d'embrigadement.
Inès Madani aurait été la meneuse d'un commando de femmes jihadistes. La jeune femme pourrait être même le cerveau de l'attentat à la voiture piégée raté près de Notre-Dame (Paris) en 2016. À l'ouverture du procès lundi 23 septembre, son avocat a réaffirmé qu'il faudra faire la lumière sur la responsabilité de chacun.
L'ombre d'un recruteur plane sur le procès
Le 4 septembre 2016, six bonbonnes de gaz équipées d'un système de mise à feu artisanal sont découvertes à bord d'une voiture. Inés Madani l'aurait abandonnée, accompagnée d'Ornella Gilligmann, une jeune femme recrutée sur internet. Interpellée après quatre jours de cavale, Inès Madani se jette armée d'un couteau sur un fonctionnaire de police. Sur elle, les forces de l'ordre découvrent un document dans lequel elle fait allégeance à l'État islamique. L'ombre de Rachid Kassim plane sur ce procès, ce Français partie an Syrie et donné pour mort depuis 2017. Il est soupçonné d'être l'un des recruteurs les plus actifs de Daech.
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