Cet article date de plus de sept ans.

Depuis 2012, les militaires et les policiers régulièrement attaqués

Un homme armé d'une machette a agressé des militaires de l'opération Sentinelle, dans l'enceinte du Carrousel du Louvre. Ce mode opératoire rappelle d'autres attaques contre les forces de l'ordre survenues depuis la vague d'attentats commise par Mohamed Merah.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des policiers devant la pyramide du Louvre après l'agression de militaires, le 3 février 2017. (CHRISTIAN HARTMANN / REUTERS)

Après l'agression d''un militaire à la machette dans l'enceinte du Carrousel du Louvre, vendredi 3 février, Bernard Cazeneuve a affirmé qu'il s'agissait "visiblement" d'une "attaque à caractère terroriste". Le mode opératoire et la cible laissent en effet songer à une attaque de ce type : depuis la série d'attentats commis par Mohamed Merah en 2012, les policiers et militaires sont des cibles privilégiées des jihadistes.

>> Attaque au Carrousel du Louvrre : suivez la situation en direct

Des meurtres revendiqués par l'Etat islamique

L'attaque contre les forces de l'ordre la plus récente s'est produite à Magnanville (Yvelines), le 13 juin 2016. Le terroriste Larossi Abballa a tué au couteau un couple de policiers. Retranché dans leur maison, il a ensuite été abattu par le Raid. 

L'agresseur s'était réclamé de l'organisation Etat Islamique, et une agence proche de l'organisation jihadiste l'a décrit comme "un combattant", tout comme Amedy Coulibaly, le terroriste de l'Hyper Cacher. Avant de tuer quatre otages du supermarché de la porte de Vincennes, il avait déjà tué Clarissa Jean-Philippe, une policière municipale de Montrouge (Hauts-de-Seine).

Paris, Nice, Joué-lès-Tours…

L'attaque de vendredi en rappelle aussi quatre autres survenues depuis quatre ans, sans tuer de victimes. Ejanvier 2016, un homme armé d'un hachoir et d'une fausse ceinture d'explosifs est abattu après avoir crié "Allah Akbar" en s'approchant du commissariat du 18e arrondissement de Paris. 

En février 2015, à Nice, trois militaires en faction devant un centre communautaire juif sont agressés au couteau. L'auteur, Moussa Coulibaly, est arrêté. Même scénario déjà, le 20 décembre 2014, lorsqu'un homme d'une vingtaine d'années agresse des policiers avec un couteau au commissariat de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire). L'homme, qui n'a pas fait de victimes, est abattu.

Un an et demi plus tôt, un militaire en faction est agressé, le 25 mai 2013, à coups de cutter à la Défense (Hauts-de-Seine) par Alexandre Dhaussy. Arrêté quelques jours plus tard, l'homme de 22 ans, converti à l'islam, reconnaît avoir agi au nom de son idéologie religieuse. Mais il est déclaré irresponsable par la justice en novembre 2015 en raison de troubles psychiatriques et hospitalisé sans être jugé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.