Cet article date de plus de sept ans.

Attaque de Notre-Dame : un terroriste au profil atypique

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Attaque de Notre-Dame : un terroriste au profil atypique
Attaque de Notre-Dame : un terroriste au profil atypique Attaque de Notre-Dame : un terroriste au profil atypique
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Les enquêteurs tentent de comprendre les ressorts de l'attaque de Notre-Dame de Paris survenue hier, mardi 6 juin. L'assaillant n'a pas le profil d'un homme radicalisé et pourtant un message d'allégeance au groupe État islamique a été retrouvé chez lui. 

Des dizaines de touristes et trois policiers en patrouille. Sur ces images de vidéosurveillance tournées hier, mardi 6 juin, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, la scène est habituelle jusqu'à cet instant précis. Un homme surgit de la foule et s'attaque à un policier. L'un des policiers riposte, l'assaillant est blessé et les passants prennent la fuite. L'agresseur était armé d'un marteau et portait sur lui des couteaux de cuisine. Au moment de l'attaque, il crie "C'est pour la Syrie !". Quelques minutes plus tard, un touriste filme le policier de 22 ans qui titube. Ce mercredi 7 juin au soir, il est sorti de l'hôpital.

L'étudiant assidu devenu jihadiste

"Je me suis dit, s'il arrive à me porter le deuxième coup au visage, je ne vais pas me relever", témoigne le policier blessé. "Je me dis que si le collègue ne réagit pas, je vais y laisser certainement ma vie", ajoute-t-il. L'homme qui a attaqué les policiers s'appelle Farid Ikken, un Algérien de 40 ans, journaliste. Depuis 2014, il était inscrit dans une université de Metz (Moselle) en Sciences de l'information et de communication. L'étudiant assidu devenu jihadiste vivait dans cette résidence universitaire parisienne. Les enquêteurs y ont trouvé une vidéo dans laquelle il prête allégeance au groupe État islamique. Aucune complicité n'a pour l'heure été établie. Il est inconnu des services de police.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.