SNCF : 10 personnes en garde à vue dans l’enquête sur les sabotages
L'enquête sur les actes de sabotage commis contre des caténaires SNCF ces derniers jours progresse. Ce matin, dix personnes "appartenant à l'ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome " ont été placées en garde à vue. Leurs interpellations ont eu lieu en Corrèze, dans la Meuse, en région parisienne ainsi qu'à Rouen. " Aucun cheminot ne figure parmi les suspects ", a précisé la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie.
La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) "surveillait cette mouvance depuis plusieurs mois et c'est sur des informations émanant d'elle, que la Sous-direction anti terroriste (SDAT) de la Direction centrale de la police judiciaire a opéré", a précisé une source proche du dossier.
Le chef de l'Etat a réagi à ces interpellations. Dans un communiqué, Nicolas sarkozy se "réjouit des progrès rapides et prometteurs obtenus dans le cadre de l'enquête sur les actes de sabotages commis contre de caténaires SNCF".
Parallèlement à l'enquête en cours, des patrouilles de gendarmerie ont été mises en place cette nuit, afin de surveiller les voies et les ouvrages d'art du réseau lignes à grande vitesse de la SNCF. Une sécurité accrue qui fait suite aux récents incidents sur les voies ferrées, et notamment la pose sur les caténaires de fers à béton, visant à stopper l'alimentation électrique.
Après un nouvel acte de malveillance hier près de Narbonne, la SNCF a porté plainte. Mais elle ne fait pas de lien direct entre ces plaques de béton déposées sur les voies et les sabotages de samedi, avec des fers à béton.
Cécile Mimaut, avec agences
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