Savoie : une femme tuée en pleine rue, un homme recherché par les gendarmes 

Une femme d'une quarantaine d'années a été tuée jeudi 31 août dans la matinée dans une rue de La Croix-de-la-Rochette, en Savoie, tandis que son agresseur est activement recherché, a appris France Bleu Pays de Savoie de source proche du dossier. Le procureur de la République de Chambéry a confirmé que le meurtre a "probablement été commis avec préméditation". Une autopsie sera réalisée vendredi 1er septembre, à l'Institut médico-légal de Grenoble.

Cette femme de 42 ans a été tuée jeudi matin vers 9h20 en pleine rue, dans la commune où elle réside. Selon les informations de franceinfo, de source proche de l’enquête et confirmées par le parquet de Chambéry, elle venait de déposer l'un de ses enfants à la crèche quand elle a été agressée. Elle a reçu plus d’une dizaine de violents coups au moyen d’une arme qui, d’après les constatations du médecin légiste, pourrait être une machette.

L'ex avait déjà violé une ordonnance de protection

Le suspect, qui a pris la fuite à bord d'un véhicule, est toujours recherché jeudi 31 août. Selon les informations de France Bleu Pays de Savoie, les premiers éléments indiquent que ce suspect est l’ex-conjoint de cette femme. Cet homme est déjà connu de la justice, selon une source proche de l’enquête. 

Dans le cadre de leur séparation, en 2021, il avait notamment été condamné en novembre 2020 par le tribunal correctionnel de Nice pour non respect d’une ordonnance de protection rendue au profit de la victime par le juge aux affaire familiales. Depuis sa mutation en Savoie comme fonctionnaire de police, elle avait déposé une plainte pour non-paiement de pension alimentaire contre son ex-conjoint. 

D'importants moyens de gendarmerie étaient mobilisés jeudi, avec notamment plusieurs dizaines de militaires du Peloton de surveillance et d'intervention (PSIG), appuyés d'un hélicoptère, ainsi que des gendarmes de la section de recherches et brigade de recherches de Chambéry. Le procureur de la République de Chambéry s'était rendu sur les lieux de l'agression jeudi à la mi-journée.