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Retour sur la traque du tireur fou à Paris

Un homme a tiré plusieurs coups de feu lundi matin devant le quotidien Libération, trois jours après une agression similaire à BFMTV. Les images du suspect correspondent selon un proche de l'enquête. À midi, un homme a ouvert le feu à la Défense devant la Société générale. Les mesures de sécurité ont été renforcées devant tous les médias parisiens. Par ailleurs, un homme affirme avoir été pris en otage à la Défense et contraint d'amener son agresseur sur les Champs-Élysées.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7 min
  (DR)

23h00 "Il a sorti un fusil et a tiré deux fois " : c'est le titre de Libération qui parait mardi, au lendemain de l'attaque au journal par un homme armé qui a très grièvement blessé un jeune assistant photographe. Libération consacre quatre pages à cet acte sans précédent.

20h34 De nouvelles informations sur l'état de santé de la victime du tireur, l'assistant-photographe qui se trouvait dans le hall de Libération, ont été données par la direction du quotidien. Selon elle, le blessé "est sorti du bloc opératoire et
les médecins sont un peu plus optimistes
". Le pronostic vital du jeune homme
d'une vingtaine d'années, qui a été opéré, reste engagé, a de son côté affirmé
le procureur de Paris.

19h30 Une troisième photo du suspect a été rendue publique lundi soir. Elle a été prise vendredi, à un arrêt de tram, juste avant l'irruption de l'homme à BFMTV. 

18h37 Sur son compte Twitter, François Fillon écrit que "face à cette violence, nous devons tous faire bloc".

18h20 Voici les images de vidéosurveillance de BFMTV où l'on voit le tireur (reportage de BFMTV) 

18h16 Comment se passe la traque, les précisions de Jean-Louis Fiamenghi, ancien directeur de cabinet du préfet de police de Paris et ancien patron du Raid : "À partir des photos, il y a toutes
les salles opérationnelles qui sont activées et notamment le système de vidéo
protection à Paris. Ce système va nous permettre de relocaliser et réidentifier
le suspect, notamment à son entrée dans le métro. Il va y avoir un travail de
suivi et de traçage de cet individu. Mais c'est une aiguille dans une botte de
foin. Avec l'appel à témoins, des centaines ou des milliers d'informations vont
arriver. Par ailleurs, toute la police parisienne est en train de le
rechercher." 

17h53 Le parcours criminel du suspect permet d'esquisser son profil psychologique. Selon Jean-Pierre Bouchard, criminologue, "c'est quelqu'un dont le
mobile criminel tiens dans le temps.Tous les témoins disent que c'est quelqu'un
maître de lui-même et calme. Cette personne est évidemment très dangereuse. Ce
n'est pas quelqu'un qui panique, qui abandonne et qui se cache. La plus grande
inconnue reste son mobile. C'est quelqu'un qui semble agresser des choses qui
semblent être importantes pour lui"

17h27 Selon Yves Gollety, président de la Chambre syndical des armuriers, le fusil de calibre 12 utilisé lundi dans le hall de Libération est l'arme la plus répandue en France. Elle est en vente sur présentation d'un permis de chasse ou d'une licence de tir. 

17h25 La justice a dévoilé une autre photo du suspect. Une image tirée des caméras de vidéosurveillance de la ville de Paris. Elle a été prise non loin de Libération. 

17h16 Le procureur de la République a lancé un appel à témoin avec la mise en place d'un numéro vert 0.800.00.27.08. Une adresse mèl a également été ouverte pppj-appelatemoin@interieur.gouv.fr

17h14 Dans les quatre affaires, (BFMTV, Libération, La Défense et les Champs-Élysées), compte tenu des similitudes dans ces dossiers "la piste d'un tireur unique est privilégiée", détaille François Molins.

17h12 des cartouches de calibre 12 ont également été retrouvées après les tirs à Libération explique le procureur de la République de Paris.

17h10 Vendredi, à BFMTV, l'homme a armé son fusil puis a dit "la prochaine fois je ne vous raterai pas (...) Deux cartouches de calibre 12 ont été retrouvées sur place", explique François Molins.

17h08 Le procureur de la République de Paris, François Molins, fait une conférence presse.

16h51 Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo a appelé dans un communiqué à "l'union autour du président de la République et du gouvernement dans un climat marqué par une montée de violence".

16h45  En visite officielle à
Ramallah François Hollande a commenté la situation : "La seule instruction
qui vaille c'est celle que j'ai donné au ministre de l'Intérieur. Il faut interpeller
et arrêter ce tireur pour qu'il ne puisse pas nuire a quiconque d'autre. Il
faut arrêter celui qui menace la vie, qui a tenté de tuer et qui peut demain,
tout à l'heure, tuer encore. L'arrêter le plus vite possible, c'est le seule consigne
qui doit être donnée. Il y a eu deux médias de visés semble-t-il par le même
homme. C'est toujours la liberté d'information qui est visé. Dans un pays de
droit nous devons plus que jamais protéger les organes de presse." 

16h31 Journaliste à France Info, Élodie Gueguen a pu voir la photo du suspect tirée des images de vidéo-surveillance sur les Champs-Élysées. "L'homme est habillé en kaki des pieds à la tête, il a l'allure d'un chasseur. 'On dirait qu'il est en mission', commente d'ailleurs un policier" . Toujours selon les services de police, le sac de sport noir qu'il porte pourrait contenir son arme et des grenades. 

16h26 Le site internet de Libération, victime d'une attaque informatique est de nouveau fonctionnel explique le quotidien.

16h10 Le point sur la situation avec Laurent Nunez, directeur du cabinet du préfet de police de Paris. Il confirme le déroulement en trois temps et, sans pouvoir le dire avec une totale certitude, explique qu'il s'agit probablement du même homme. 

16h00 Comme pour les autres médias, Radio France est placé sous haute surveillance. 

15h52 La préfecture annonce une conférence de presse à 17h. Un signalement du suspect pourrait être diffusé à cette occasion.

15h15 Alerte levée à Radio France, il est de nouveau possible de circuler.

15h08 Sur Twitter, Libération affirme que son site a été victime d'une attaque. Il ne peut être mis à jour.

15h00 Depuis quelques minutes, les accès à la Maison de la Radio sont bloqués. Les policiers en faction interdisent de sortir. 

14h50 Selon les dernières informations, après être passé par les Champs-Élysées, le suspect aurait ensuite pris le métro. D'après I-Télé, la police a perdu sa trace.

14h36 Des témoins décrivent le suspect comme étant un homme âgé
d'une quarantaine d'années. Il serait corpulent, aurait le crâne rasé et
porterait une casquette, un jean clair et une veste kaki.

14h00 L'homme qui a sorti un fusil vendredi à BFMTV serait le même que celui  qui a blessé un photographe à Libération lundi matin et tiré devant la Société générale dans le quartier de la Défense.

13h54 Les condamnations politiques après la fusillade à Libération se multiplient à droite comme à gauche. Dernière en date, celle de Roger Karoutchi, Sénateur UMP des Hauts-de-Seine qui dénonce sur Twitter une attaque "insupportable et inacceptable".

13h46 Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur a expliqué à la
mi-journée que les policiers "travaillent d'arrache-pied pour
interpeller cet individu dont chacun peut penser le caractère dangereux. Tant
qu'il court et qu'on ne connaît pas ses motivations, il représente un véritable
danger. Il faut aller très vite".
 

13h40 Le président de l'UMP, Jean-François Copé, s'est dit "profondément choqué et indigné" par l'attaque au siège de Libération jugeant que "c'est l'idée même de liberté qui semble ciblée".

13h33 Les images du suspect qui a tiré devant Libération lundi matin correspondent à celles de l'agresseur de BFMTV détaille un proche de l'enquête cité par l'AFP.

13h15 Une chasse à l'homme est organisée en plein Paris, le point sur la situation avec Élodie Gueguen à 13h15. 

13h13  Un hélicoptère survole les Champs-Élysées selon plusieurs témoins sur place

13h03 Un homme a affirmé avoir été pris en otage dans sa voiture à la Défense quelques minutes après la fusillade devant la Société Générale. Il a été contraint de conduire son agresseur près des Champs-Élysées avant d'être relâché.

12h30 Nicolas Demorand, le patron de Libération pousse un cri de "colère, de soutien et d'alerte" , après la fusillade de lundi matin. 

12h00 Un homme a ouvert le feu
devant la Société générale dans le quartier de la Défense. Pour le moment, impossible
de faire le lien entre les deux affaires.

11h45 Manuel Valls confirme
que des renforts policiers ont été déployés. " Cette
protection s'avère indispensable et nous ferons pour interpeller cet individu
" , a précisé le
ministre de l'Intérieur. 

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11h30 Les mesures de sécurité
ont été renforcées devant les principaux médias parisiens. À Radio France, des
policiers sont venus en renfort et les vigiles ont revêtus leurs gilets pare-balles.

10h15 Un homme a fait
irruption devant le quotidien Libération. Âgé, selon les témoins, d'une
quarantaine d'années et vêtu d'un manteau vert et sans doute d'un gilet
pare-balles, il a tiré à deux reprises avec un fusil à pompe blessant grièvement un photographe de 27
ans.

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