Pyrénées-Atlantiques : l'éleveur soupçonné d'avoir arraché la porte d'une mairie placé sous contrôle judiciaire, il sera jugé en avril

Le quadragénaire a reconnu être l'auteur des dégradations. Il affirme que ses actes n'ont aucun lien avec le mouvement des agriculteurs actuellement en cours.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu
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Les portes de la mairie d'Hasparren (Pyrénées-Atlantiques) défoncées. (STEPHANE GARCIA / RADIO FRANCE)

L'éleveur placé en garde à vue lundi, soupçonné d'avoir arraché la porte d'entrée de la mairie d'Hasparren (Pyrénées-Atlantiques), a été placé sous contrôle judiciaire en attente de son procès qui aura lieu le 23 avril prochain, rapporte mardi 30 janvier France Bleu Pays Basque.

Cet éleveur d'une quarantaine d'années, qui n'est affilié à aucune organisation syndicale, a été présenté mardi devant le parquet de Bayonne et a reconnu avoir arraché la porte d'entrée de la mairie dans la nuit de samedi à dimanche. Il a également reconnu être à l'origine des tags menaçants sur la mairie de Macaye. Selon lui, ces faits n'ont pas de lien avec le mouvement actuel des agriculteurs mais reposent sur un différend dans le domaine de l'urbanisme.

Interdiction d'approcher les maires d'Hasparren et de Macaye

L'éleveur a donc été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec les deux maires et une interdiction de paraître sur la commune d'Hasparren. Il sera jugé devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Bayonne le 23 avril prochain.

Ce dimanche matin, la porte de la mairie d'Hasparren avait été découverte défoncée. Auprès de France Bleu Pays Basque, la maire, Isabelle Pargarde, s'était déclarée "sous le choc" et avait annoncé sa volonté de porter plainte en ce début de semaine. Des tags avaient également été signalés sur la façade de la mairie de Macaye. La préfecture des Pyrénées-Atlantiques avait condamné "avec force" ces dégradations, et avait évoqué l'ouverture d'une enquête pour identifier les auteurs de "cette atteinte grave aux symboles républicains que sont les mairies".

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