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Projet meurtrier de Narbonne : "Tu tues mon petit-frère, je tue papa"

La presse régionale révèle, ce vendredi, une partie des courriels et des textos que se sont échangés les deux adolescentes de Narbonne qui avaient planifié l'assassinat de la famille de l'une d'entre elles. Elles ont échafaudé pendant cinq mois leur projet meurtrier et prévoyaient de se répartir les meurtres des trois membres de la famille.
Article rédigé par Matthieu Mondoloni
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

On commence à mettre des mots sur le projet meurtrier des deux adolescentes de Narbonne. Ce vendredi matin, la presse régionale a eu accès à leurs échanges de courriels. Et ce que les deux amies s'écrivent est terrifiant.

Les deux jeunes filles de 13 ans y font état, noir sur blanc, de leur dessein criminel. Elles avaient bel et bien l'intention de tuer la famille de l'une d'elles. Pendant cinq mois, elles ont échangé des courriels et des textos, échafaudant pas à pas leur projet meurtrier.

Dans l'un des SMS, on peut lire le message suivant : "Tu tues mon petit-frère, je tue papa, tu tues maman ". Elles sont passées à l'acte le 28 mars, lorsque l'une d'elles a planté un couteau dans la nuque du petit-frère âgé de six ans.

Fan de mangas et de l'univers des vampires

La fillette qui a porté le coup dans la nuque du petit-frère de sa copine a grandi dans une famille aimante et ordinaire. Elle a d'ailleurs elle-même un demi-frère plus jeune. A-t-elle été influencée par son amie dans son geste ? Quelle est véritablement la nature des relations entre les deux adolescentes ? Les expertises psychiatriques entammées dans le cadre de l'enquête devraient permettre d'en savoir plus.

D'après le journal Midi Libre , la plus âgée serait fan de mangas, et notamment d'une série inspiré du film Seven . Elle avait également une fascination pour l'univers des vampires et celui des sorcières, rapportent les témoignages d'amis. Pendant leur garde à vue, la plus jeune a demandé à plusieurs reprises des nouvelles de sa copine, inquiète mais sans réaliser la gravité des faits.

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Son avocate précise d'ailleurs que "tout comme l'ensemble des protagonistes autour d'elle, les parents du petit frère blessé notamment qui ne se sont pas affolés ". Les deux fillettes sont toujours sous contrôle judiciaire, et éloignées dans des établissements de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) hors du département.

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