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Procès Chirac : suivez l'audience avec nos envoyés spéciaux

Jacques Chirac est poursuivi pour détournement de fonds publics, abus de confiance et prise illégale d’intérêt. C'est l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris : 28 emplois litigieux à la mairie de Paris, de 1992 à 1995. _ Le tribunal commence aujourd'hui avec l'examen d'une “question prioritaire de constitutionnalité” (QPC), qui pourrait aboutir à la saisine du Conseil constitutionnel. Auquel cas, le procès serait reporté sine die. Suivez l'audience au jour le jour avec Matthieu Aron et Laurent Doulsan, envoyés spéciaux du service police-justice de France Info.
Article rédigé par franceinfo
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15h57 : Le président du tribunal annonce qu'il va suspendre l’audience pour délibérer sur la question prioritaire de constitutionnalité. L’audience ne reprendra que demain. Le tribunal rendra donc sa réponse mardi à 13h30.

15h50 : Jean Veil, l’un des avocats de Jacques Chirac, demande lui aussi que la question prioritaire de constitutionnalité soit transmise à la cour de cassation, mais il se demande s’il est pour autant nécessaire de suspendre le procès.

15h 40 : Jean Claude Marin, le procureur de république de Paris, estime que la question prioritaire de constitutionnalité soulevée par maître Le Borgne est "nouvelle" et "sérieuse". Elle doit donc être transmise à la cour de cassation. Ce qui aurait pour conséquence de suspendre le procès.

15h30 : Un deuxième "citoyen" se fait expulser.

15h25 : Un particulier représentant "les citoyens anti mafia judiciaire" se fait expulser par le président. Il monopolisait la parole pour répondre sur la question prioritaire de constitutionnalité.

15h : Maître Georges Kiejman, avocat de Jacques Chirac, dénonce la présence dans le procès de parties civiles "fantaisistes". Il estime qu’elles n’ont pas le droit de s’exprimer à ce stade de la procédure. Il demande au président de les interrompre. Le magistrat ne donne pas droit à cette demande.

14h50 : Les parties civiles répondent à la question prioritaire de constitutionnalité. Selon maître Jérémy Afane Jacquart, qui défend les intérêts d’un contribuable parisien, ce recours ne présente aucun caractère "sérieux". Cette question doit donc être rejetée

14h35 : La parole est donnée à l’avocat Jean Yves Le Borgne qui plaide une QPC (question prioritaire de constitutionnalité). Le défenseur demande au tribunal de ne pas se laisser troubler par "le bruit de la rue". "Il n’y a pas de stratagème", affirme-t-il. "Je n’ai qu’une exigence", explique maître Le Borgne, "celle de l’expression d’une défense pleine et entière". L’avocat soutient que les faits sont prescrits.

14h15 : Le président fait l’appel des témoins et fixe le calendrier. Il souligne qu’en matière de calendrier, il y a un relatif "aléa" dans cette affaire. Allusion à la demande de report de l'audience sur la quelle il va devoir statuer plus tard dans l'après midi.

14h : Le président fait l’appel des parties civiles. Jérôme Karsenty qui défend l’association Anticor grogne parce qu’il n’a pas de place pour travailler. Des parties civiles "fantaisiste" (citoyens anti mafia judiciaire) ne représentant qu’elles mêmes sont invitées fermement par le président à se pousser. Elles protestent. Le président menace de les faire évacuer. Premier incident, puis le calme revient.

13h50 : Le président résume les charges reprochées aux prévenus. Jacques Chirac est poursuivi pour "détournement de fonds publics".

13h40 : Le président procède à l'appel des prévenus. Michel Roussin ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac à la marie de Paris décline son identité. Il est salarié d'EDF et déclare un revenu de 234 000 euros par an.

13h 36 : Le président ouvre les débats. Jacques Chirac, comme annoncé est absent de ce premier jour de procès.

Matthieu Aron, Laurent Doulsan

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