Violences sur Hedi : le jeune homme se dit "très déçu" après la libération du policier qui a reconnu un tir de LBD
Hedi, grièvement blessé en juillet en marge des émeutes à Marseille, s'est dit "très déçu", samedi 2 septembre, au lendemain de l'annonce de la remise en liberté du policier qui a reconnu avoir fait "usage de LBD". "Ça va un peu mieux. Sur le plan psychologique, avec la décision qu'il y a eu hier, ça a mis un coup", a réagi sur BFMTV le jeune homme de 22 ans.
"Je ne suis pas un juge, s'il y a eu cette décision, c'est forcément qu'il y a une bonne raison. Même si, pour l'instant, je ne la vois pas", a-t-il poursuivi.
"J'ai de temps en temps de la paralysie"
Le policier de la brigade anticriminalité (BAC) de Marseille a été placé sous contrôle judiciaire. En plus de l'interdiction d'exercer, il est sous le coup d'une interdiction de contact avec la victime, une interdiction de contact avec les coauteurs ou complices et une interdiction de contact avec les membres du groupe intervenant le soir des faits.
Hedi a reçu un tir de LBD dans la tempe, la nuit du 1er au 2 juillet, dans le 6e arrondissement de Marseille. L'exploitation de caméras de surveillance montre, selon le parquet général d'Aix-en-Provence, que le jeune homme a ensuite été roué de coups. Une partie de son crâne a dû être amputée, entraînant une incapacité totale de travail de 120 jours. "J'ai de temps en temps de la paralysie, ce n'est pas évident, mais il y a une possibilité que ça ne reste pas à vie", a avancé Hedi.
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