: Vidéo Diffusion d'images de policiers en opération : c'est la "volonté de nuire" qui est visée par le texte, défend Christophe Castaner
Toute la difficulté réside en le fait de constater cette "volonté de nuire". L'ancien ministre de l'Intérieur qui défend le texte à l'Assemblée, appelle à "faire confiance" à la justice.
Alors que la proposition de loi sur la sécurité globale doit être étudiée à l'Assemblée nationale à partir de mardi prochain, Christophe Castaner s'est exprimé sur France Inter mardi 10 novembre pour défendre le texte, et notamment l'article 24 qui prévoit jusqu'à 45 000 euros d'amende et un an de prison pour la diffusion d'images de policiers en opération.
"Prenons le temps, non pas de s'emballer sur les réseaux sociaux, mais de regarder le fond du texte", a demandé l'ancien ministre de l'Intérieur. "Regardez l'article 24", a-t-il insisté, "c'est la diffusion d'images avec la volonté de nuire" qui est visée par le texte.
Tous les médias libres et tous les Français qui voudraient filmer les forces de sécurité intérieure en intervention seront libres de les filmer, seront libres de diffuser cela, sauf s'il y a volonté de nuire à l'intégrité physique ou psychique avec des menaces de mort, par exemple.
Christophe Castaner, président du groupe LREM à l'Assemblée nationaleà France Inter
Christophe Castaner a défendu que cette "volonté de nuire" ne sera "appréciée" par la police mais "par un magistrat". Le président du groupe LREM à l'Assemblé demande de faire "confiance à la justice de notre pays".
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