La prise de cou ou clef d’étranglement. Voici la technique désormais interdite pour les interpellations. Dans une école de police, le formateur jugeait ce geste dangereux si mal maîtrisé. Selon les forces de l’ordre, cette méthode était utile pour maîtriser un individu trop grand ou trop agité. Alors, par quoi la remplacer ? L'une des pistes envisagée par le ministère de l’Intérieur est d’augmenter le recours au pistolet à impulsion électrique.Le Taser inquièteL’usage du Taser est déjà encadré : impulsion de 5 secondes maximum, répétition seulement si "indispensable" et pas de tirs au cou et à la tête. Cette arme, a priori non létale, inquiète les associations. Elle peut provoquer de graves séquelles ou un décès en cas de mauvaise utilisation. Lundi 8 juin, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a interdit aux policiers de faire pression sur la nuque ou le cou. Mais rien sur le plaquage ventral, que dénonce Amnesty International, ainsi que les familles d’Adam Traoré, mort en 2016, et de Cédric Chouviat, décédé en janvier.