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"Ouvrons le feu !" : une enquête ouverte après le message d'un collectif pro-police appelant à tirer à balles réelles sur les "miliciens d'extrême gauche"

Ce texte diffusé ce week-end sur les réseaux sociaux était apparu après les "marches des libertés" organisées dans toute la France et parfois émaillées de violences.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un individu devant un feu lors de la manifestation parisienne contre la proposition de loi sur la "sécurité globale", théâtre d'affrontements entre la police et des "blacks blocs", le 5 décembre 2020. (ESTELLE RUIZ / HANS LUCAS / AFP)

Resté en ligne seulement quelques heures, le message continue d'avoir de l'écho. Une enquête a été ouverte lundi 7 décembre pour "provocation à des atteintes à l'intégrité des personnes" après la diffusion d'un texte par un collectif pro-police, "Hors service", appelant à tirer à balles réelles sur "les miliciens d'extrême gauche", a appris l'AFP auprès du parquet de Paris, mardi 8 décembre. Cela confirme une information du Parisien parue lundi.

La direction de la police nationale avait saisi le parquet de Paris après la diffusion de ce message. Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes, d'après le parquet de Paris.

Un collectif qui revendique "5 000 militants et sympathisants"

Dans ce message, le collectif avait écrit : "Face aux bombes, face aux mortiers, face aux cocktails molotov, face aux marteaux et aux pavés, fini le LBD/Ouvrons le feu !".

Diffusé quelques heures le week-end dernier, marqué par des violences en marge de certaines manifestations contre la proposition de loi sur la "sécurité globale" et contre les violences policières, le message a été retiré, avait confirmé la police nationale à l'AFP. Pour saisir le parquet, la police a utilisé l'article 40, qui oblige toute autorité à signaler à la justice un crime ou un délit dont il aurait pris connaissance.

Contacté par Le Parisien, ce groupe inconnu du grand public prétend rassembler près de "5 000 militants et sympathisants". Le collectif aurait été fondé par des policiers placés en disponibilité, selon des sources policières.

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