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Nantes : quatre étudiantes portent plainte contre des policiers pour des attouchements, une enquête IGPN en cours

Une enquête de l'IGPN est en cours à Nantes après le dépôt de plainte de quatre étudiantes pour attouchements contre des policiers lors d'un contrôle et alors qu'elles participaient à une opération de blocage sur le périphérique nantais.
Article rédigé par franceinfo - France Bleu Loire Océan
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Quatre étudiantes ont porté plainte contre des policiers ce vendredi à Nantes après l'opération de blocage survenue mardi dernier. (CEDRIC HERMEL / RADIO FRANCE)

Quatre étudiantes ont porté plainte contre des policiers vendredi 17 mars à Nantes après l'opération de blocage survenue mardi dernier, Porte de la Chapelle, sur le périphérique nantais, rapportent leurs avocates auprès de France Bleu Loire Océan dimanche 19 mars. Elles décrivent des gestes inappropriés et "à caractère sexuel" de la part des forces de l'ordre, qui venaient contrôler une cinquantaine d'étudiants présents sur place.

"Elles sont sidérées par ces gestes extrêmement inadaptés, et sont désormais stressées et anxieuses"

Aurélie Rolland, avocate de deux des étudiantes

à France Bleu Loire Océan

Selon ces étudiantes, leurs parties intimes ont notamment été palpées lors de ce contrôle. Des propos dégradants et à caractère sexiste et sexuel ont également été prononcés selon elles. "J'ai reçu dans mon cabinet des jeunes femmes choquées par ce qui leur était arrivé", raconte à France Bleu Loire Océan Aurélie Rolland, avocate de deux des étudiantes, toutes âgées d'une vingtaine d'années.

"Si ce que cette jeune femme raconte est vrai, ce sont des fouilles contraires aux règles en vigueur au sein de la police", indique de son côté à France Bleu Anne Bouillon, avocate d'une autre étudiante. "Elle évoque des propos humiliants et vexatoires, déconnectés de ce qui pourrait s'apparenter à un contrôle d'identité." De son côté, la police conteste et évoque de simples palpations. Le procureur de Nantes a indiqué que l'IGPN (inspection générale de la police nationale) avait été saisie sur cette affaire.

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