Cet article date de plus de quatre ans.

Mort du livreur Cédric Chouviat à Paris : les quatre policiers impliqués entendus mercredi dernier en garde à vue

Le 3 janvier dernier, Cédric Chouviat avait été victime d'un malaise cardiaque après avoir été plaqué au sol en marge de son interpellation. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'angle de l'avenue de Suffren et du quai Branly, à Paris, où Cédric Chouviat a été interpellé par des policiers, le 3 janvier 2020. (GOOGLE STREET VIEW)

Les 4 policiers qui ont participé à l’interpellation violente de Cédric Chouviat, en janvier dernier à Paris, ont été placés en garde à vue la semaine dernière pour être entendus par les enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, a appris franceinfo de source judiciaire lundi, confirmant une information de BFM TV.

Le livreur à scooter avait été plaqué et maintenu au sol par les policiers en plein Paris, et avait perdu connaissance. Il est mort à l’hôpital 48 heures plus tard.

Convocation en juillet devant un juge d'instruction

D’après les informations recueillies par franceinfo, les quatre policiers ont été entendus mercredi dernier par l’IGPN, dans le cadre de l’information judiciaire relative au décès de Cédric Chouviat. Les quatre agents sont convoqués chez le juge d’instruction en charge de l’affaire au début du mois de juillet, a appris franceinfo de source proche du dossier.

Cédric Chouviat, un père de famille de 42 ans travaillant comme livreur, avait été victime d'un malaise cardiaque aux abords de la Tour Eiffel après avoir été plaqué au sol, casque sur la tête, par trois policiers lors d'un contrôle routier tendu, qui avait été filmé. Un quatrième policier était présent. Transporté dans un état critique à l'hôpital, il était mort le 5 janvier des suites d'une asphyxie "avec fracture du larynx", selon les premiers éléments de l'autopsie communiqués par le parquet de Paris, qui avait ouvert une information judiciaire pour "homicide involontaire".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.