Mercredi 26 septembre, un adolescent a été lynché et grièvement blessé à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), vendredi 28 septembre, un bus a été attaqué à Angoulême (Charente)...Les faits d'ultra-violence perpétrés par des bandes de jeunes se multiplient en France.
Une quinzaine de jeunes armés de barres de fers et de crosses se sont acharnés sur un adolescent de 16 ans à terre, à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise). La victime a été grièvement blessée. 67 points de suture, notamment au niveau de la tête. "Je déménage d'ici parce que j'en ai marre", confie un habitant. Ces rixes marquent de plus en plus les esprits. À Angoulême (Charente), mercredi 26 septembre, c'était entre une trentaine de jeunes armés de battes de base-ball et de sabres japonais. Entre les deux camps, un bus partiellement détruit. Dans un lycée au pied des cités de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), il y a eu trois intrusions depuis la rentrée. Il est impossible de quantifier le phénomène, mais depuis quelques mois, Christophe Soullez, responsable de l'observatoire national de la délinquance le confirme : quelque chose a changé. "On les filme donc il y a une visibilité dans l'espace public qui rend les gens peut être beaucoup plus importants", explique-t-il.
Un phénomène dénoncé par Martine Aubry
Un sentiment d’insécurité croissant dénoncé vendredi 28 septembre par Martine Aubry, depuis la mairie de Lille (Nord) : "Ce n'est plus possible. On n'est plus dans une république. J'en ai parlé évidemment à Gérard Collomb". Gérard Collomb, lui, se défend de tout laxisme et met en avant son plan de sécurité. La loi du plus fort rime souvent, selon les spécialistes, avec les trafics de drogue et les guerres de territoire.
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