: Vidéo Cocaïne disparue à la PJ : ces policiers qui dérapent
Alors qu'un policier de la brigade des stupéfiants de Paris est soupçonné d'avoir dérobé 52 kilos de cocaïne, retour sur ces affaires qui ont secoué la maison police.
Quand un policier franchi la ligne, l'affaire fait immédiatement grand bruit. On se souvient notamment de l'affaire Neyret : le grand flic de la police de Lyon qui détournait une partie de la drogue saisie : pour rémunérer des indicateurs selon lui, pour financer son train de vie, estiment les enquêteurs. Autre affaire retentissante, celle des policiers de la Brigade anti-criminalité de Marseille. Douze policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) du nord de Marseille sont soupçonnés de vols et de racket. Les fonctionnaires sont accusés de s'être faits remettre des produits stupéfiants ou de l'argent par des trafiquants de drogue ou des vendeurs de cigarettes à la sauvette.
2 416 sanctions ont été prononcées en 2013
Comment ces policiers ont pu succomber à la tentation ? "Ils sont du mal à joindre les deux bouts", selon Christophe Crépin du syndicat Unsa police. "Ils ont du mal à pouvoir accéder à la vie normale, pendant que les autres, qu'ils observent (les suspects), ont une vie de débauche." Sur les 145 000 policiers français, 2 416 sanctions ont été prononcées en 2013. Elles concernent en majorité des problèmes mineurs comme par exemple de discipline, 61 pour des faits graves, comme des bavures, ou des faits de corruption.
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