La colère des policiers ne s'apaise pas. Leur cri d'alarme résonne depuis trois jours, désormais dans plusieurs villes de France. Les forces de l'ordre sont exaspérées d'être prises pour cible et de ne pas être entendues par leur hiérarchie. Une fronde qui s'étend dans toute la France comme à Toulouse (Haute-Garonne) ou sur le Vieux-Port de Marseille (Bouches-du-Rhône).Marche de la colère prévue le 26 octobreLes fonctionnaires de la sécurité publique souffrent depuis des mois des manques de moyens, désormais concentrés sur la lutte contre le terrorisme. De son côté, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve rappelle qu'un plan d'investissement et de recrutement est en cours. "Nous avons créé près de 6500 emplois et il en reste 2500 à créer en 2017". À partir de lundi, les commissariats sont invités à faire remonter les doléances des policiers, mais le mouvement devrait encore durer. À l'appel d'un syndicat, une marche de la colère est prévue mercredi 26 octobre.