Colère des agents pénitentiaires : "Il faut en permanence essayer de renforcer la sécurité", insiste Laurent Ridel, inspecteur général de la justice
Fonctionnaire pénitentiaire "depuis 40 ans", Laurent Ridel, inspecteur général de la justice et ancien directeur de l’administration pénitentiaire, dit partager "l’immense douleur", la "grande dignité" et la "profonde solidarité" de tous ses confrères. Il tient également à saluer "l’héroïsme au quotidien des fonctionnaires pénitentiaires" et à rappeler "le caractère vital de cette administration, parfois méconnue dans la sécurité [des] concitoyens et dans l’équilibre de la société".
Réduire le nombre des extractions
Après que l’attaque mortelle d’un fourgon dans l’Eure a déclenché un mouvement de contestation dans les prisons françaises, des concessions ont été faites par le gouvernement, notamment des améliorations des équipements. L’inspecteur général de la justice souligne en premier lieu l’importance de "s’occuper des prisons [et] des services d’insertion et de profession", rappelant que l’administration pénitentiaire comprend "77 000 détenus" et "180 000 probationnaires".
Au sujet des équipements, Laurent Ridel concède qu’il y a "toujours des avancées à faire". Certes "le niveau de sécurité est un niveau relativement élevé", mais il signale "une évolution des menaces". Aussi, "il faut en permanence essayer de renforcer la sécurité, de trouver des points d’équilibre." Le nombre des extractions doit également selon lui diminuer.
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