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Radicalisation : une vingtaine de personnes mises à l'écart de la police depuis 2015, un renforcement de la loi envisagée

Une future loi sur le renseignement pourrait renforcer le dispositif de suivi.

Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Cérémonie d'intronisation d'une promotion de gardiens de la paix, en 2018. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Le ministère de l'Intérieur a compulsé toutes les données dont il dispose et a relevé que, depuis 2015, une vingtaine de personnes ont été mises à l'écart de la police pour cause de radicalisation, selon les informations recueillies par franceinfo lundi 7 octobre, quatre jours après la tuerie de la préfecture de police de Paris.

>> Attaque à la préfecture de police de Paris : ce que dit le rapport de la directrice du renseignement sur Mickaël Harpon

"Le problème, explique un membre du cabinet de Christophe Castaner, ce n’est pas au moment de l’embauche, là les procédures sont efficaces. Personne ne passe à travers les mailles du filet. Mais c’est au cours de la carrière des personnels qu’il faudra améliorer les contrôles."

L’Elysée évoque de son côté la future loi sur le renseignement que le ministre de l’Intérieur va présenter à la fin de l’année. "Cette loi pourra prévoir des choses en la matière", affirme un conseiller qui précise que ce suivi renforcé ne concernera pas que les policiers mais tous les agents des services publics et des collectivités.

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