"Quand on attaque un établissement, c'est à la France entière qu'on s'attaque", explique un député LFI après l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras
"Mes premières pensées vont aux victimes et à leurs familles et à la communauté éducative qui doit être choquée dans son ensemble comme lors de l'assassinat de Samuel Paty", a réagi vendredi 13 octobre sur franceinfo Rodrigo Arenas, député LFI de Paris, membre de la commission éducation de l’Assemblée nationale et ancien président de la FCPE, après l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras dans le Pas-de-Calais. Un enseignant a été tué par un ancien élève et deux personnes ont été grièvement blessées. L'assaillant fiché S a été interpellé.
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Rodrigo Arenas lance "un appel à la solidarité nationale sur ce fait marquant car on sait qu'en France l'école c'est la République et la République c'est l'école. Quand on attaque un établissement, un élève, un parent d'élève, un enseignant, c'est à la France entière qu'on s'attaque. Il s'agit de faire bloc collectivement", a-t-il martelé.
Le député LFI de Paris invite à ne pas "céder aux excès. J'invite la classe politique à attendre les résultats de l'enquête pour prendre toutes les décisions qui doivent être prises", a-t-il ajouté.
Renforcer la sécurité de tous les établissements scolaires
Pour l'ancien président de la FCPE, "l'urgence c'est l'empathie, la tristesse, l'effroi. J'invite les parents à être extrêmement vigilants avec leurs enfants qui sont sur les réseaux sociaux", où "des informations complètement délirantes, des fake news circulent et que c'est notre rôle de parents d'élèves que de veiller à cela". "J'invite les plateformes à faire le ménage. Je suis extrêmement inquiet sur ce qui va venir et la démocratie doit y apporter une réponse".
Alors que Gabriel Attal appelle les recteurs d'académie à renforcer la sécurité de tous les établissements scolaires, Rodrigo Arenas estime qu'"une école, quelle qu'elle soit est déjà sécurisée", mais "face à quelqu'un qui est déterminé, c'est très difficile de faire face".
"La question qui se pose aujourd'hui c'est comment sur le temps long on peut construire une génération de jeunes et d'enfants qui puisse avoir le discernement de ne pas tomber dans ces excès".
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