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Ossements d'Antibes : l'hypothèse Stéphane Hirson démentie

Plusieurs os, dont un crâne, ont été retrouvés les 10 et 27 février dernier par un plongeur puis par des gendarmes à six mètres de fond près d'Antibes. L'un de ses ossements avait été attribué à Stéphane Hirson, un jeune homme disparu en 1994. Une identification finalement rejetée par un expert.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Pour justifier cet étonnant retournement, le procureur de la République de Grasse, Georges Gutierrez, s'appuie ce lundi matin  sur la première comparaison entre l'ADN du fémur retrouvé et celui de la mère de Stéphane Hirson, sur une  "probabilité de
maternité
" qui avait été jugée "supérieure à 99,95% ". Mais l'expert avait aussi précisé "que ce rapprochement pouvait
aussi être fortuit et qu'il convenait de procéder à des analyses ADN
complémentaires."

Mais cette prudence n'avait pas empêché le procureur de Grasse, Georges Guttierez, de donner une conférence de presse et de se montrer plutôt catégorique : "Aucun ADN, hormis celui du jeune homme, ne correspond à des personnes connues."

"Le choc, l'émotion, la tristesse et la colère" de la mère le 6 novembre

Le six novembre, la mère de Stéphane Hirson avait subi "le choc, l'émotion, la tristesse et la colère d'apprendre ça par les journalistes " avait expliqué Valérie Cormier Magraner, une cousine proche du disparu. Un choc, une émotion, une tristesse et une colère redoublés ce lundi.**

"J'ai eu des condoléances, des amis de la famille par
exemple, ou dans les commentaires sur les sites internet. Ils ont
refait des tests ADN" avec des échantillons "du papa, de la maman et des frères. Ils  disent qu'ils sont sûrs, mais comment y
croire?" s'agace ce lundi Valérie Cormier Magraner.

Il y a mille questions dans cette affaire ", avait dit le procureur de Grasse après les premières révélations. En tout cas le mystère de la disparition de Stéphane Hirson semble encore plus loin d'être jamais élucidé. Parti le 11 février 1994 à 7h pour rejoindre un ami à la gare de Meaux et se rendre à l'ANPE, le jeune homme n'est jamais arrivé à ce rendez-vous.

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