Pour justifier cet étonnant retournement, le procureur de la République de Grasse, Georges Gutierrez, s'appuie ce lundi matin sur la première comparaison entre l'ADN du fémur retrouvé et celui de la mère de Stéphane Hirson, sur une "probabilité dematernité " qui avait été jugée "supérieure à 99,95% ". Mais l'expert avait aussi précisé "que ce rapprochement pouvaitaussi être fortuit et qu'il convenait de procéder à des analyses ADNcomplémentaires."Mais cette prudence n'avait pas empêché le procureur de Grasse, Georges Guttierez, de donner une conférence de presse et de se montrer plutôt catégorique : "Aucun ADN, hormis celui du jeune homme, ne correspond à des personnes connues." "Le choc, l'émotion, la tristesse et la colère" de la mère le 6 novembreLe six novembre, la mère de Stéphane Hirson avait subi "le choc, l'émotion, la tristesse et la colère d'apprendre ça par les journalistes " avait expliqué Valérie Cormier Magraner, une cousine proche du disparu. Un choc, une émotion, une tristesse et une colère redoublés ce lundi.**"J'ai eu des condoléances, des amis de la famille parexemple, ou dans les commentaires sur les sites internet. Ils ontrefait des tests ADN" avec des échantillons "du papa, de la maman et des frères. Ils disent qu'ils sont sûrs, mais comment ycroire?" s'agace ce lundi Valérie Cormier Magraner.Il y a mille questions dans cette affaire ", avait dit le procureur de Grasse après les premières révélations. En tout cas le mystère de la disparition de Stéphane Hirson semble encore plus loin d'être jamais élucidé. Parti le 11 février 1994 à 7h pour rejoindre un ami à la gare de Meaux et se rendre à l'ANPE, le jeune homme n'est jamais arrivé à ce rendez-vous.