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Français attaqué en Chine : la communauté française de Shanghai se veut confiante

Les expatriés français de la capitale économique chinoise ne se sentent pas en danger et pensent que l'agression d'un Français, ce mercredi, est un acte isolé. 

Article rédigé par Angélique Forget, franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La ville de Shanghai, en Chine.  (STEPHANE FRANCES  / AFP)

Après l'agression à l'arme blanche d'un Français à Shanghai, mercredi 29 mars, et malgré l'appel à la "vigilance" de l'ambassade de France en Chine, les expatriés français qui vivent dans la capitale économique chinoise ne se sentent pas vraiment en danger. 

Amélie vit dans le quartier où a eu lieu l'agression, en plein cœur de l'ancienne concession française de Shanghai. Elle reste confiante : "J'ai entendu parler de l'incident, indique la jeune femme, mais cela fait quatre ans que je vis en Chine et je n'ai pas senti d'animosité particulière de la communauté chinoise vis-à-vis de la communauté française." Elle assure avoir "bien reçu" le message du consulat de France à Shanghai bien qu'il n'y ait "pas d'endroits particuliers où je me sente en danger. Je ne me vois pas dévisager chaque personne autour de moi", dit-elle.

Shanghai est une ville très 'secure' dans laquelle on prend plaisir à se balader librement.

Amélie, expatriée française à Shanghai

à franceinfo

Cette agression intervient trois jours après la mort d'un ressortissant chinois à Paris, tué par un tir policier lors d'une intervention, ce qui a provoqué des mouvements de protestations de la communauté chinoise dans la capitale française. Mais, pour l'heure, ni les autorités françaises ni les autorités chinoises ne font de lien entre ces deux affaires et, à Shanghai, la communauté française pense qu’il s’agit d’un acte isolé. 

"On ne se sent pas du tout menacés honnêtement. Shanghai est une ville très sécurisée, affirme Johanna, 31 ans, l'une des quelque 12 000 Français de la ville. Cela fait six ans que j'y vis, on ne se sent pas du tout en danger". 

Interrogés, les Chinois du quartier ne croient pas non plus à un acte de représailles. M. Ming, 51 ans, assure que son attitude envers les Français "ne va pas changer parce qu’il y a eu cet incident" mais il admet qu'en cas "de nouveaux actes similaires", cela aura "forcément une influence négative sur notre opinion des Français."

La communauté française de Shanghai ne se sent pas en danger, malgré l'agression d'un Français : le reportage d'Angélique Forget.

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