Mort dans un incendie, il a en fait été tué... à l'arme blanche
Que s'est-il passé, à Plougonvelin, dans le Finistère, vendredi dernier ? Une information judiciaire est désormais ouverte, pour homicide volontaire et destruction par incendie. Voilà qui n'excuse pas le retard pris par les pompiers, quand on leur a signalé l'incendie... Mais l'homme n'est pas mort dans l'incendie de sa maison, il avait été tué auparavant. D'après les résultats de l'autopsie, le corps portait, selon le substitut du procureur, des “plaies caractéristiques d'une arme blanche”.
Vendredi dernier, vers 5h du matin, une voisine alerte les secours. Elle signale une forte odeur de brûle das le pavillon voisin. Mais ses déclarations ne convainquent pas l'opérateur de permanence, qui juge inutile d'envoyer les pompiers sur place.
_ A 9h, un second appel signale que le pavillon est cette fois en flammes. Les secours finissent par se déplacer, et découvrent le corps du propriétaire, un retraité de 68 ans.
“Erreur d'appréciation”, disent à l'époque les pompiers. Sans les blanchir, l'enquête a finalement changé de cible...
Guillaume Gaven, avec agences
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