Mort d'un adolescent après un refus d'obtempérer en Seine-et-Marne : le procureur avance que le véhicule de police n'a pas percuté le scooter

"Il ne m'apparaît pas qu'il y ait eu un choc entre le véhicule de la Bac et le scooter qui serait à l'origine de la chute de celui-ci", a affirmé le procureur de la République de Meaux, dimanche 10 novembre, deux jours après l'accident de scooter consécutif à un refus d'obtempérer qui a coûté la vie à un adolescent de 17 ans et blessé le conducteur du deux-roues à Chelles (Seine-et-Marne). Lors d'une conférence de presse, Jean-Baptiste Bladier a précisé que "des exploitations techniques plus précises" doivent confirmer ou non ce premier résultat.

La course-poursuite a eu lieu sur 2 km environ entre Neuilly-sur-Marne, en Seine-Saint-Denis, et Chelles, après que la brigade anticriminalité a voulu "contrôler un scooter dont le conducteur venait de griller un feu rouge", selon le parquet. Le passager du scooter est mort samedi, au lendemain de l'accident, tandis que le pronostic vital du conducteur "est toujours engagé à cette heure", a précisé dimanche le procureur de la République de Meaux.

D'après le parquet, le conducteur du scooter était "inconnu des services de police" mais celui-ici ne disposait pas d'un permis de conduire. Le passager était connu des services de police pour des faits de vol et d'usage de stupéfiant. Deux enquêtes ont été ouvertes : l'une pour refus d'obtempérer, l'autre pour homicide et blessures involontaires, confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).