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Meurtre d'Angélique : une des premières victimes de David Ramault, le principal suspect, raconte son agression

Selon LCI, qui a consulté le procès-verbal d'audition de l'époque, David Ramault avait reconnu vouloir imposer des attouchements sexuels à cette femme qu'il avait agressée en 1994.

Article rédigé par franceinfo
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Une marche blanche est organisée à la mémoire d'Angélique, le 1er mai 2018 à Wambrechies (Nord).  (THIERRY THOREL / CROWDSPARK / AFP)

Mis en examen et écroué dans la nuit du lundi 30 avril au mardi 1er mai pour la séquestration, le viol et le meurtre d'Angélique, 13 ans, David Ramault avait déjà commis des agressions dans le passé. En 1996, il avait été condamné pour "viol avec arme", "attentats à la pudeur aggravés" et "vol avec violence", et inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles. Jeudi 3 mai, une de ses victimes a livré son témoignage à LCI.

Cette femme, aujourd'hui âgée de 74 ans et que la chaîne appelle Cécile, a été agressée en janvier 1994. Ce jour-là, alors qu'elle se rend à son travail, un homme l'attrape par derrière et lui met un couteau sous la gorge. "J'ai cru qu'il voulait voler mon sac, donc je l'ai jeté, raconte Cécile, mais en fait, il a dit qu'il voulait m'emmener en dessous du pont." Ce sont des passants qui lui viennent en aide et la sauvent.

"C'est impardonnable qu'ils l'aient laissé sortir"

LCI affirme avoir consulté le procès-verbal d'audition de David Ramault, interpellé après cette agression. Selon ce document, il a confirmé aux enquêteurs qu'il ne cherchait pas à voler sa victime, mais à lui imposer des attouchements sexuels. Il dit avoir été pris d'une "pulsion" irrésistible.

Voir ressurgir le nom de son agresseur a choqué Cécile : "C'est impardonnable qu'ils l'aient laissé sortir comme ça, dit-elle, bouleversée. Il faut qu'il soit mis en prison mais qu'il n'en sorte plus."

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