Cet article date de plus de dix ans.

Adolescente tuée dans l'Hérault : un jeune homme mis en examen et écroué

Le jeune homme est soupçonné de "meurtre précédé, accompagné ou suivi de viol".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 06/04/2014 19:27 Mis à jour le 07/04/2014 07:43

Temps de lecture : 2min

Le centre thérapeutique de Lodève (Hérault), le 5 avril 2014. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

L'enquête sur le meurtre d'une jeune fille de 12 ans à Lodève (Hérault) progresse. L'adolescent de 16 ans placé en garde à vue au début de l'affaire a été mis en examen et écroué dimanche 6 avril au soir, a indiqué le procureur de Montpellier. Ce dernier avait indiqué plus tôt que le suspect allait être écroué pour "meurtre précédé, accompagné ou suivi de viol".

La victime "est morte d'un syndrome asphyxique" pouvant résulter "d'une strangulation ou d'une asphyxie mécanique", selon les premiers résultats de l'autopsie dévoilés par le parquet, qui évoque des "signes de violence". Son corps avait été retrouvé vers 22h30 vendredi, dissimulé sous des vêtements, dans la lingerie située au 3e étage d'un pavillon en partie désaffecté.

Il risque la perpétuité

Ce jeune homme séjournait dans le même institut "thérapeutique, éducatif et pédagogique" que la jeune fille. Il avait été aperçu avec elle vendredi. Dans un premier temps, le garçon "a déclaré qu'il était étranger" au drame, avant de reconnaître l'existence de relations sexuelles, consenties selon lui. D'après sa version des faits, il est ensuite parti puis, de retour sur les lieux, l'a trouvée morte et a pensé qu'elle s'était suicidée.

Mais "nous avons de bonnes raisons de penser que les relations sexuelles", mises en évidence par l'autopsie, "n'ont pas été consenties" et qu'"il lui a donné la mort", a déclaré le procureur, évoquant "des traces de strangulation".

Sans antécédents judiciaires et décrit comme un garçon qui ne s'était pas fait remarquer dans le centre, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité, "sauf si l'excuse de minorité est retenue". Dans ce cas, il risque 20 ans de prison.