Chauffeur de bus tué à Bayonne : des peines de 13 et 15 ans prononcées
Jeudi 21 septembre, Véronique Monguillot fait les 100 pas devant la salle d’audience. Elle ne comprend pas le verdict de la Cour d’assises de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Les deux accusés, qui ont mortellement frappé son mari, ont été condamnés à 13 et 15 ans de réclusion criminelle. Pour sa veuve, la peine est considérée comme trop clémente. "Ça ne me suffit pas du tout. Mon mari, c’est la perpétuité. Ils ont tué mon époux. […] Moi, ma vie, elle est finie", regrette Véronique Monguillot.
Une décision équilibrée pour la défense
Le 5 juillet 2020, Philippe Monguillot est au volant de son bus à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). Une altercation éclate avec deux jeunes qui ne portent pas de masque et circulent sans titre de transport. La tension monte. Philippe Monguillot met un premier coup de tête. Il est ensuite roué de coups. En tombant, sa tête heurte mortellement le trottoir. La Cour a estimé que les deux accusés, aujourd’hui âgés de 25 ans, étaient bien coupables de ces violences, mais sans intention de donner la mort. Pour l’avocat du principal accusé, c’est une décision équilibrée.
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