Le père et le fils sont amenés à comparaître devant le tribunal d'Aix-en-Provence pour la mort de deux hommes et la tentative de meurtre d'un homme.
Le procès d'Alain et Guy Orsoni vient de commencer à Aix-en-Provence. En plus du père et de son fils, onze prévenus sont amenés à comparaître. Ils sont jugés pour leur implication présumée dans deux assassinats et une tentative de meurtre contre les membres d'une autre famille corse. Cette véritable guerre des clans sévissait en Corse dans les années 2000. Alain Orsoni, qui comparaît libre, rejoint le banc des accusés. Le 3 janvier 2009, Thierry Castola est abattu dans un village de Bastelicaccia, commune proche d'Ajaccio. Quelques jours plus tard, c'est au tour de Sabri Brahimi d'être tué dans une rue d'Ajaccio. Les deux hommes font partie de la bande du Petit Bar.
Les Orsoni se disent innocents
"Il a toujours clamé son innocence. Le scénario est fondé sur une construction intellectuelle dès le départ", assure son avocat, maître Hervé Témime, au micro de France 3. À l'audience, Guy Orsoni a nié farouchement être le commanditaire de l'assassinat. Son père est poursuivi pour menaces de mort. Alain Orsoni, figure du nationalisme corse, est aussi l'ancien président du club de football d'Ajaccio.
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