Affaire Omar Raddad : rebondissement ou fausse piste ?
25 ans après le meurtre de Ghislaine Marchal, une nouvelle trace ADN relance l’enquête. De récentes expertises ont permis d’isoler les empreintes génétiques d’une personne déjà fichée.
Va-t-on connaître le coupable du meurtre de Ghislaine Marchal, en juin 1991 ? Son jardinier Omar Raddad avait été accusé et condamné à 18 ans de réclusion avant d’être partiellement gracié par Jacques Chirac. Aujourd’hui, l'empreinte génétique d’un autre suspect, relevé sur les scellés, relance l’affaire. Cette trace ADN pourrait innocenter Omar Raddad.
Quatre ADN masculins expertisés
L’expertise a permis de relever les empreintes génétiques d’une personne dont l’ADN figure dans le fichier national des empreintes génétiques. Il s’agirait d’un homme déjà condamné pour violence. La victime avait écrit sur une porte avec son sang : "Omar m’a tuer". Les analyses effectuées sur ces deux portes ont permis d’isoler quatre ADN masculins, mais pas celui du jardinier marocain. Omar Raddad a toujours clamé son innocence. Sa demande de procès en révision avait été rejetée en 2002.
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