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Marseille : un homme mortellement blessé dans une rixe

Un homme est décédé vendredi matin à l'hôpital, à Marseille, des suites de ses blessures. Il avait été frappé de plusieurs coups de cutter jeudi soir. Son frère est lui aussi blessé, mais dans une situation pas inquiétante. Après le meurtre, jeudi, d'un autre homme à Marseille, deux élus socialistes ont dénoncé l'échec scolaire et la pauvreté comme responsables de ces violences. Les enquêteurs ont identifié deux frères, suspects d'être les responsables des blessures.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Franceinfo (Franceinfo)

Un homme, âgé de 34 ans, a
succombé à ses blessures vendredi matin à l'hôpital de la Conception à
Marseille. Il a reçu plusieurs coups de cutter d'un groupe de personnes. Son
frère, âgé de 32 ans, a lui aussi été blessé, mais son état n'inspirait pas
d'inquiétudes.

Jeudi soir, les deux
hommes, qui sortaient d'un repas de famille, ont mis en fuite un groupe d'une
vingtaine d'individus qui s'étaient rassemblés autour de la voiture de l'un
d'eux. C'est plus tard que quatre de ces individus sont revenus pour agresser les
deux hommes à coups de cutter.

Deux frères suspects identifiés

L'enquête a été confiée à
la brigade criminelle de la sûreté départementale par le parquet de Marseille. Les
enquêteurs ont identifié deux frêres, âgés de 19 et 30 ans, grâce aux enregistrements de vidéosurveillance. Ils ont également été reconnus par le frère de la victime.

Une perquisition à leur domicile a permis de retrouver des vêtements ensanglantés. Ils sont actuellement activement recherchés par la police.

L'échec scolaire et la pauvreté pointés du doigt

Ce nouveau décès
intervient au lendemain de celui d'un jeune de 17 ans, criblé de balles dans sa
voiture
par deux hommes armés. La sénatrice-maire des 15e
et 16e arrondissements de Marseille Samia Ghali et le député-maire Patrick
Menucci, tous deux socialistes, ont déploré que ce soit "l'école du crime
qui les forme, pas l'école de la République
", a déclaré la sénatrice.

La
situation est liée, selon Patrick Menucci, "à la pauvreté économique de
la ville, aux 30% de Marseillais vivant sous le seuil de pauvreté, aux 25%
d'échec scolaire, de l'abandon des quartiers nord et de quelques quartiers du
centre, là où les règles ne sont pas les mêmes que dans le reste du pays
".
Un rassemblement doit avoir lieu samedi matin en hommage au jeune homme décédé. 

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