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Marseille : un étudiant poignardé dans un état "grave mais stationnaire"

Vendredi soir, un jeune homme de 22 ans a reçu un coup de couteau à la gorge dans les rues de Marseille. Samedi après-midi, l'étudiant était dans un état "grave mais stationnaire", selon le service de soins intensifs de l'hôpital Nord. Son téléphone portable a disparu, mais toutes les hypothèses sont étudiées par la police.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Cyril Sollier Maxppp)

Il est environ 23h30 vendredi soir, lorsqu'un homme de 22 ans est agressé à l'arme blanche boulevard d'Athènes à Marseille. Quelques instants plus tard, il fait irruption dans un petit restaurant, la gorge en sang, il demande de l'aide avant de s'effondrer.

Le jeune homme est immédiatement admis en soins intensifs à l'hôpital
Nord de la cité phocéenne. Il a déjà perdu beaucoup de sang. Les médecins précisent cependant que sa carotide n'a pas été tranchée. Si son pronostic vital était engagé samedi, l'hôpital a déclaré que son état était "grave mais stationnaire ".

Son téléphone portable volé, toutes les hypothèses envisagées

Vendredi soir, juste avant le drame, le jeune Jérémie originaire des Vosges était sur le chemin pour récupérer une amie à
la gare Saint-Charles. L'enquête, confiée par le parquet à la brigade criminelle de la Sûreté départementale des Bouches-du-Rhône, envisage
toutes les hypothèses pour le moment.

Selon les premiers éléments, son
téléphone portable n'a pas été retrouvé sur le corps de Jérémie. Le vol de cet objet pourrait
constituer un mobile de l'agression. Les caméras de vidéo-surveillance de la
rue où a eu lieu l'agression, n'ont pas pu enregistrer le moment de l'agression. En
revanche, la fuite de l'agresseur présumé a été filmée et pourra peut-être permettre aux enquêteurs de l'identifier. Ils tentent également de géolocaliser le téléphone portable disparu.

La délinquance au coeur du débat à Marseille

Samedi après-midi, l'adjointe au maire de Marseille, Caroline Pozmentier, déclarait qu'il s'agissait d'une affaire "préoccupante ", qui "posait de nombreuses questions sur la sécurité dans le centre-ville ". Pour Eugène Caselli, président socialiste de Marseille Provence Métropole, "la délinquance meurtrière n'a pas de limite à Marseille ". Il estime que "la solution à ce problème ne peut être trouvée que dans la mise en place de mesures exceptionnelles ".

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