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Les hackers s'attaquent à l'Intérieur : 9 sites de préfectures fermés

Neuf sites Internet de préfectures ont dû fermer depuis fin juillet, à la suite du piratage d'une plate-forme d'hébergement du ministère de l'Intérieur. Les préfecture du Lot, du Lot-et-Garonne, de Charente, des Landes, des Hauts-de-Seine, des Deux-Sèvres, du Pas-de-Calais, de la Manche et des Côtes d'Armor sont concernées. Une enquête est en cours.
Article rédigé par franceinfo
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Le 24 juillet dernier, c'est en fait une plate-forme d'hébergement du ministère de l'Intérieur qui a été victime d'une cyber-attaque. Cette plate-forme hébergeait les sites Internet de neuf préfectures : Lot, Lot-et-Garonne, Charente, Landes, Hauts-de-Seine, Deux-Sèvres, Pas-de-Calais, Manche et Côtes d'Armor.

"Une page, dont j'ai eu connaissance, comportait la mention "hacker" en gros et en travers " explique Christophe Saint-Sulpice, directeur de cabinet du préfet du Lot.

Les sites de ces préfectures ont alors été fermés et depuis cette date, ils indiquent des messages d'indisponibilité. Ils renvoient vers le site http://www.service-public.fr/ pour toutes les démarches classiques (cartes grises, permis de conduire, passeports, ...).

Seul le site de la préfecture de Charente a pu reprendre ses fonctions.

Le ministère de l'Intérieur indique que les sites fonctionneront à nouveau " dans les jours ou les semaines qui viennent ". Un temps nécessaire pour " améliorer la sécurité et rouvrir uniquement lorsqu'elle sera totalement assurée", précise Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Motivation politique ? technique ? ou médiatique ? Une enquête est en cours. "Tous les types de profil sont possibles, mais le plus probable est celui de hackers en quête de notoriété qui ont voulu faire un coup médiatique", précise Pierre-Henry Brandet.

"C’est sûr qu'il y a eu une faille au niveau de la sécurité, mais à aucun moment les hackers n’ont été de près ou de loin en contact avec des données du ministère de l’Intérieur" conclue-t-il. De la même manière, les préfectures rassurent : aucune donnée personnelle n'a été dérobée.

Clara Beaudoux

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