Le tireur toujours recherché : un travail de fourmi
Avant interpeller le tireur, il faudrait d'abord pouvoir l'identifier. Pour
cela les enquêteurs misaient beaucoup mardi sur la diffusion d'une nouvelle
photo, un cliché assez net du visage du suspect, cliché tiré des images d'une caméra
de vidéosurveillance du métro parisien. Sa diffusion a engendré des centaines
de coups de fils à la PJ mais selon une source proche du dossier les
témoignages n'ont pas permis de donner au suspect une identité.
Les policiers
ont aussi tenté de faire parler l'ADN de contact retrouvé sur les douilles dans
le hall de Libération. Mais là non plus, mise à part la confirmation de l'hypothèse du tireur unique, les investigations n'ont rien donné explique
une source proche du dossier. La brigade criminelle ne perd pas espoir, le
tireur a forcément de la famille, des amis et des voisins qui finiront par se
manifester. Enfin les policiers ont aussi débuté des recherches auprès de l'administration
pénitentiaire puisque le tireur a expliqué à son otage lundi, qu'il avait fait
de la prison.
L'enquête, ce n'est pas du cinéma : On ne doit pas se permettre de critiquer" ( Martine Monteil)
Impossible donc de savoir combien de temps prendra l'enquête. Une chose est sûre, il ne faut pas s'impatienter dit Martine Monteil. Pour l'ancienne patronne de la Brigade criminelle et de la Police judiciaire, tout ne peut pas aller aussi vite que dans les fictions télé : "Dans le cadre des séries, tout se fait rapidement, comme par magie, c'est le temps du cinéma. Le temps de l'enquêtee et la réalité, c'est un travail de fourmi. Des millions d'images à visionner. Les analyses génétiques, ça prend un peu de temps. On ne doit pas se permettre de critiquer".
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