Le retour en France des six de l’Arche de Zoé
L'avion transportant les six membres de l'Arche de Zoé, condamnés mercredi à N'Djamena à huit ans de travaux forcés, s'est posé vendredi soir peu après 21h00 à l'aéroport du Bourget.
Le procureur de la République de Bobigny, François Molins et deux de ses substituts se sont rendus directement à l'aéroport où ils ont pu rencontrer les six condamnés dès l'atterrissage. Après vérification de l'identité des six rapatriés, il leur a notifié la suite de la procédure, ainsi que la décision de la Cour criminelle de N'Djamena.
Plusieurs familles auraient évoqué celle de Fresnes dotée d'un hôpital.
Dans les prochains jours, le procureur lié à la maison d'arrêt devra saisir le tribunal correctionnel compétent chargé de convertir la peine de travaux forcés -inexistante dans le code pénal français- en peine de prison. Pour des raisons logistiques, il est donc probable que les six rapatriés seront dans un premier temps incarcérés au même endroit, avant d'être rapprochés des lieux de résidence de leurs familles respectives, une fois la peine convertie.
Leurs proches présents à l’aéroport du Bourget ce vendredi soir savaient bien qu’ils ne pourraient pas leur parler ni même peut être les voir.
Ils se sont manifestés tout de même avec des pancartes et des bâtons lumineux afin de leur marquer leur soutien. Des visites dès samedi matin sont programmés pour certains d’entre eux à la maison d’arrêt.
Anne-Laure Barral avec agences.
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