Le réquisitoire contre Pierre Pasqua
"Nous sommes dans une affaire de racket. Les gens d'Alstom ont été rackettés, même s'ils ont été peut-être été plus consentants qu'ils ne le disent", a dit Denys Millet, l'avocat général.
Pierre Pasqua est soupçonné d'avoir bénéficié d'une commission occulte de 700.000 dollars à l'occasion du transfert du siège social de l'entreprise d'infrastructures d'energie et de transport, en 1994. Somme qui aurait servi au financement des activités politiques de son père.
Agé de 59 ans, il était réfugié en Tunisie, où il refusait, depuis sept ans de répondre aux questions de la justice française.
En première instance, le fils de l’ancien ministre de l’Intérieur avait été relaxé. Cette fois-ci, 18 mois d'emprisonnement avec sursis et 300.000 euros d'amende sont requis contre lui.
La décision de la 9e chambre de la cour d'appel sera mise en délibéré à l'issue des plaidoiries de ses avocats. La cour rendra son arrêt le 8 novembre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.