Le ministère de l'Intérieur porte plainte contre "Copwatch", le site qui veut surveiller la police
Actualisé mercredi à 18h avec les plaintes de Claude Guéant, ministre de l'Intérieur.
Sur la page d'accueil du site : un caméra dessinée, et un sous-titre "policier sous surveillance". Ce site Copwatch Nord-Ile-de-France (difficile d'accès depuis hier soir) a fait son apparition sur la toile il y a quelques jours.
"Nous dénoncerons de toutes nos forces les violences commises" indiquent les auteur, anonymes, qui disent donc vouloir surveiller la police. On découvre sur le site des photos de policiers sur le terrain, mais surtout toute une série de CV détaillés de policiers. Avec pour chacun une photo, un nom (voire un surnom), une affectation et même des goûts (avec copies écrans de page Facebook par exemple).
Les fonctionnaires de police dénonce ce "fichage". Le syndicat de policiers Alliance a saisi le ministère de l'Intérieur pour que des mesures soient prises pour "protéger les fonctionnaires de police".
De son côté, le ministère de l'Intérieur parle d'un procédé "intolérable". Ce mercredi à 18h, Claude Guéant annonce avoir déposé deux plaintes contre le site Internet. L'une porte sur une "diffamation publique envers un fonctionnaire de police" et l'autre sur une "diffamation publique de l'administration". Les commentaires sur ce site "portent gravement atteinte à l'honneur et à la réputation de fonctionnaires de police et de militaires de la gendarmerie", a estimé le porte parole du ministère. "Ils mettent en péril leur sécurité ainsi que celle de leurs familles", a-t-il ajouté.
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