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Le bijoutier de la Marne remis en liberté

Le bijoutier de Sézanne, qui avait tué un braqueur durant le braquage de sa bijouterie, a été remis en liberté à la fin de sa garde à vue. Il sera convoqué ultérieurement à comparaitre devant un juge dans l'information judiciaire de l'affaire.
Article rédigé par Alix Hardy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Rémi Wafflart Maxppp)

Sa garde à vue terminée, le bijoutier de la Marne a été relâché par la police. Lors du braquage à main armée, jeudi 28 novembre, de sa bijouterie de Sézanne, il avait tué le braqueur avec un pistolet.

Le parquet de Reims a indiqué qu'il allait ouvrir une information judiciaire pour "tentative de vol sous la menace d'une arme" et "homicide volontaire". Le bijoutier remis en liberté "sera convoqué prochainement devant un juge dans le cadre de l'information judiciaire au tribunal de grande instance de Reims", a indiqué le parquet qui va demandé le placement du commerçant sous le statut de témoin assisté.

"Apaiser les esprits "

Plus de 200 personnes s'étaient rassemblées vendredi dans le centre-ville de Sézanne en soutien au bijoutier. "La justice semble avoir pris en compte la légitime défense, cela contribue à nous rassurer nous les commerçants qui pouvons être confrontés à la même situation ", indique Franck Vignot, le président de l'union des commerçants de la ville. De son côté, Philippe Bonnotte, le maire DVG de la ville se réjouit également d'une décision "qui devrait permettre d'apaiser les esprits ".

"Un ou deux complices " du braqueur abattu sont toujours recherchés par les gendarmes de la section de recherches de Reims. La victime, un récidiviste de 36 ans, avait été condamné à deux reprises pour vol avec arme. Le jeune homme qui souffrait de troubles du comportement (avec de nombreux passages en établissement psychiatrique) était sorti de prison en 2010 dans le cadre d'une libération conditionnelle.

Pages de soutien sur Facebook

Ce type d'affaire est la deuxième en quelques mois : en septembre, un bijoutier de Nice, braqué dans sa boutique, réagissait en tuant son agresseur. Le bijoutier avait été assigné à résidence sous surveillance électronique durant l'information judiciaire.

Comme pour le bijoutier de Nice, les réseaux sociaux et plus particulièrement Facebook se sont enflammés pour soutenir l'acte du bijoutier. Plus de 65,000 personnes se sont ralliées au groupe facebook "Soutien au bijoutier de Sézanne". Le bijoutier de Nice avait, lui, réuni plus d'1,6 millions de soutiens.

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