Cet article date de plus de treize ans.

La gendarmerie en cause dans une affaire de racisme présumé

Six gendarmes mobiles appartenant au groupement blindé de Satory, dans les Yvelines ont envoyé un courrier à la Halde, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité. Ces six militaires, d'origine maghrébine ou africaine, auraient été victimes à maintes reprises de propos racistes et d'humiliations répétées de la part de leur hiérarchie. Une affaire révélée par Le Parisien.
Article rédigé par franceinfo
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Selon l'avis de saisine, un de ces gendarmes aurait ainsi été "maintes fois" appelé "bougnoule" par
le commandant de l'unité qui lui rappelle également, qu'il est le "quota" du secrétariat.
Deux autres gendarmes, d'origine maghrébine et de confession musulmane,
affirment eux aussi avoir été l'objet d'"humiliations" au cours de séances de
remises de galons.
Toujours selon cet avis de saisine, les gendarmes plaignants se disent en outre victimes de discriminations notamment dans leurs “notations administratives singulièrement basses, ce qui a
pour conséquence de retarder, voire de rendre impossible toute évolution de
carrière”.

Ces six gendarmes ont mandaté leur avocat, Me
Joseph Cohen-Sabban, pour saisir la Halde en vue de l'ouverture d'une enquête.

La direction de la gendarmerie confirmé elle qu'un gendarme d'origine
maghrébine s'était plaint en février auprès de sa hiérarchie de propos racistes
tenus par son commandant d'escadron.
Et qu'après enquête, l'officier mis en cause avait écopé de trente jours d'arrêt, soit
une "lourde sanction", selon le Sirpa.

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