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L'un des membres de l'Arche de Zoé mis en examen à Paris

Le volet français du dossier vient de s'ouvrir. Trois des membres de l'associations ont été présentés hier au juge, les trois autres devraient l'être aujourd'hui. Alain Péligat a été mis en examen pour "aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France".
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Après leur condamnation à huit années de travaux forcés au Tchad, c'est au tour de la justice française de s'intéresser de près aux six bénévoles de l'Arche de Zoé. Le parquet de Paris a en effet ouvert une information judiciaire fin octobre pour "exercice illicite d'intermédiaire en vue de l'adoption ou d'un placement d'un enfant", enquête élargie quelques jours plus tard à l'"aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France"
et "escroquerie".

C'est à ce titre qu'Alain Péligat a été mis en examen dans la journée. Ce délit est passible de dix années d'emprisonnement et de 750.000 euros d'amende.

Deux autres membres de l'association, l'infirmière Nadia Merimi et le pompier Dominique Aubry, ont été
entendus en qualité de témoins assistés.

Eric Breteau entendu aujourd'hui

Les trois derniers membres, le président Eric Breteau, Emilie Lelouch, son assistante et compagne, et le médecin Philippe van Winkelberg ont été placés en garde à vue. Ils devraient être entendus par les deux juges d'instruction aujourd'hui.

Depuis le 28 décembre dernier, les six Français sont incarcérés à Fresnes. Dans l'attente de de leur comparution, le 14 janvier prochain, devant le tribunal correctionnel de Créteil pour que leur soit signifiée la traduction en droit français de la condamnation tchadienne.

Tous les six ont été condamnés par la cour criminelle de N'Djamena à huit ans de travaux forcés pour avoir tenté d'exfiltrer des enfants tchadiens vers la France. Le procureur de Créteil a annoncé avoir demandé huit années d'emprisonnement.

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