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L'homme qui a tenté de tuer Chirac libéré

C'est une information de France Soir. Condamné en décembre 2004 à dix ans de réclusion criminelle, Maxime Brunerie aurait été libéré le 3 août dernier, à l'issue de 7 années de réclusion, dans la plus grande discrétion. Le 14 juillet 2002, pendant le défilé, il avait tenté de tirer sur la voiture du Président de la République avec une carabine avant d'être neutralisé par plusieurs spectateurs. Jacques Chirac ne s'était aperçu de rien.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©REUTERS/ Xavier Lhospice)

L'avocat de Maxime Brunerie, Me Jean-Sébastien Tesler a indiqué à France Soir que son client a été libéré après avoir purgé les trois quart de sa peine, compte tenu "de la remise de peine normale", sans liberté conditionnelle. Au cours de son procès, ce militant d'extrème-droite avait évoqué sa fascination pour les Waffen SS et Mein Kampf. Et il avait expliqué qu'il voulait avec l'assassinat du président de la République, donner un sens à sa vie: “Je savais que ma vie était ratée. Avant de partir, je voulais faire quelque chose d'inoubliable, un geste historique et choquant...L'image que j'avais dans la tête, c'est le président de la République qui s'écroule dans sa voiture, la défilé qui s'arrête, et les caméras braqués sur moi...”
Agé aujourd'hui de 32 ans, il veut selon ses avocats, “tourner la page”.
Pendant le défilé, ni Jacques Chirac, ni la grande majorité des spectateurs et téléspectateurs ne s'étaient rendus compte de rien. La question n'avait pas été évoquée pendant la traditionnelle interview du 14 juillet.

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