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L'auteur présumé des lettres accompagnées de balles est passé aux aveux

L'auteur présumé de courriers de menaces, contenant des balles, à des hommes politiques dont Nicolas Sarkozy, a été interpellé dimanche après-midi à Hérépian (Hérault). La police l'a identifié grâce à son ADN. L'homme est passé aux aveux pendant sa garde à vue.
Article rédigé par franceinfo
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Actualisé lundi à 8h15

Des courriers de menaces de mort signés “Combattants de la cellule 34”, assortis d'une balle ou d'une cartouche d'arme à feu. Depuis fin 2007, plusieurs personnalités politiques, dont Nicolas Sarkozy, ont reçu ce type de missive dans leur boîte aux lettres. Toutes étaient postées de l'Hérault. Rien que la semaine dernière, six de ces lettres ont été envoyées.

La police affirme avoir mis la main sur le corbeau qui les écrivait. Un certain Thierry J., 51 ans, sans profession ni antécédent judiciaire, et membre d'un club de tir a été appréhendé cet après-midi à Hérépian, dans l'Hérault précisément. C'est son ADN qui l'aurait trahi. Les policiers affirment qu'il correspond à celui qu'ils ont extrait des courriers qu'ils ont disséqués sous tous les angles.

Thierry J. avait déjà été approché par les policiers, qui l'ont entendu comme témoin la semaine dernière. C'est à ce moment qu'ils ont prélevé son ADN, et l'ont comparé à celui relevé sous les timbres de quatre lettres. Placé en garde à vue, le “corbeau” présumé devrait être rapidement transféré dans les locaux de la SDAT (sous-division anti-terroriste) à Paris.

D'autant que l'homme est passé aux aveux... Pendant la garde à vue, il a reconnu être l'auteur des courriers. Selon les premiers éléments de l'enquête, il aurait agi seul.

Lors de la perquisition menée depuis la fin d'après-midi et qui se poursuivait peu avant 21h00, les enquêteurs auraient retrouvé de la documentation laissant supposer que le suspect fait bien partie de la “cellule 34” ainsi que des enveloppes similaires à celles reçues par des destinataires de ces courriers menaçants, selon une source policière.

Plusieurs personnes ont déjà été mises en garde à vue dans cette affaire, mais elles ont été disculpées. Début septembre, huit personnes de la région de Montpellier avaient été ainsi arrêtées puis relâchées.

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