Cet article date de plus de treize ans.

L'ancien patron du tennis français condamné à cinq mois avec sursis

Christian Bîmes a été reconnu coupable de prise illégale d'intérêt - mais relaxé de l'accusation d'abus de confiance. En correctionnelle, il a été condamné à cinq mois de prison avec sursis, et 30.000 euros d'amende.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Un condamné qui ressort heureux du tribunal, malgré sa condamnation... C'est Christian Bîmes. L'ancien président de la Fédération française de tennis a été condamné à cinq mois de prison avec sursis, et 30.000 euros d'amende, pour "prise illégale d'intérêt".
_ Lors de l'audience correctionnelle, le mois dernier, le procureur avait requis la même peine de prison, mais une amende plus élevée : 45.000 euros.

Ce n'est pas précisément cela qui a rendu heureux Christian Bîmes, mais plutôt d'avoir été blanchi de l'accusation d'abus de confiance - selon laquelle il aurait profité et fait profiter à ses proches de l'argent de la Fédération de tennis.

Le tribunal l'a cependant reconnu coupable des deux principales charges qui pesaient contre lui : avoir cumulé des emplois salariés à la FFT et à TF1, maison-mère d'Eurosport qui retransmettait le tennis ; et avoir laissé son épouse travailler comme hôtesse à la FFT après leur mariage.

Le tribunal a prononcé deux autres condamnations. A l'encontre de la femme de Christian Bimes précisément : 10.000 euros d'amende, comme l'avait demandé le procureur.
_ Et à l'encontre de Jacques Dupré, l'ex-secrétaire général de la FFT, accusé lui aussi de prise illégale d'intérêt : deux mois de prison avec sursis - une peine conforme aux réquisitions.

Guillaume Gaven, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.