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Vidéo Quand Marie-Jeanne Seznec avoue le meurtre de Pierre Quémeneur aux enquêteurs qui ne la croient pas

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VIDEO. "13h15 le dimanche"
VIDEO. Quand Marie-Jeanne Seznec avoue le meurtre de Pierre Quémeneur aux enquêteurs qui ne la croient pas VIDEO. "13h15 le dimanche"
Article rédigé par France 2
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"Un jour, mon père m’a dit que sa mère avait fini par avouer aux gendarmes que c’était elle, mais qu’elle n’avait pas été crue", affirme Jean-Yves Seznec, petit-fils de Guillaume Seznec, condamné aux travaux forcés à perpétuité pour le meurtre de Pierre Quémeneur en 1923… Extrait du magazine "13h15 le dimanche".

Au soir de sa vie, le fils de Guillaume Seznec a confié à ses fils Jean-Yves et Gabriel ce qui s’était passé. Sa mère avait eu un "geste de défense" face à Pierre Quémeneur qui l’agressait sexuellement. Un secret de famille. Le petit garçon de 12 ans a ainsi vu le conseiller général de Bretagne mort dans la pièce où se trouvait sa mère. Et celui qui sera bientôt condamné aux travaux forcés à perpétuité pour ce meurtre niera toujours l’avoir commis, sans jamais rien dire...

Marie-Jeanne Seznec est la seule qui a voulu rompre le serment de silence sur les circonstances de la mort de l’homme politique. Elle a en effet craqué devant les enquêteurs qui l’interrogeaient. Son fils Guy était même présent. Jean-Yves, le petit-fils de l’homme qui fera plus de vingt ans de bagne, se souvient : "Un jour, il m’a dit que sa mère avait fini par avouer aux gendarmes que c’était elle, mais qu’elle n’avait pas été crue.’’

"Pour sauver votre mari, vous être prête à tout"

"Ma mère a dit la vérité au flic, c’est ça qui est terrible, entend-on dans un enregistrement reconstitué entre Guy Seznec et un neveu. Un jour, elle s’est mise en colère : ’Après tout je vais vous dire la vérité : c’est moi qui l’ai tué.’ Alors lui, il a tapé sur la table : 'Ecoutez, madame, je vais vous gifler tout à l’heure. Parlez encore de ça et on vous enferme comme folle.'"

"Vous êtes bien comme toutes les femmes… Pour sauver votre mari, vous être prête à tout, même à dire que c’est vous qui avait fait le coup, que c’est vous la coupable’, a dit l’enquêteur, selon la conversation rapportée. Il ne l’a pas crue du tout, conclut Guy Seznec." Les aveux de Marie-Jeanne Seznec, morte en1931 alors que son mari est encore au bagne, n’ont donc servi à rien.

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