Nîmes : trois hommes mis en examen pour l'assassinat d'un homme en présence de son fils de 8 ans

Agés de 25, 21 et 19 ans, ils sont soupçonnés d'avoir abattu un homme mardi près d'un point de deal. Ils ont été placés en détention provisoire.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La police lors d'une opération liée au trafic de drogue, à Nîmes (Gard), le 20 novembre 2023. (MIKAEL ANISSET / MIDI LIBRE / MAXPPP)

Trois hommes soupçonnés d'avoir abattu un homme mardi à Nîmes (Gard), en présence de son fils de huit ans, ont été mis en examen pour "assassinat en bande organisée" et "tentative d'assassinat en bande organisée sur mineur", a annoncé le parquet de Marseille dimanche 25 février. Agés de 25, 21 et 19 ans, les trois hommes, dont deux étaient connus de la justice, ont été placés en détention provisoire, a précisé Nicolas Bessone, le procureur de la République de Marseille, à l'AFP, confirmant une information du quotidien La Provence.

Les trois suspects, qui ont été interpellés mercredi à Marseille, ont également été mis en examen des chefs de "recel en bande organisée de vol, destruction en bande organisée par moyen dangereux, détention en réunion d'armes", "association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes" et "association de malfaiteurs en vue de commettre des délits punis de 10 ans", a détaillé le procureur de Marseille.

Mardi, un homme a été tué par balles vers 21h30 près d'un point de deal du quartier du Chemin Bas d'Avignon à Nîmes. Son fils de huit ans, qui se trouvait dans le véhicule visé par les tirs, n'a été ni touché ni blessé. La violence due aux trafics de stupéfiants est en forte croissance depuis quelques années à Nîmes. Trois personnes ont été tuées par balles près de points de deal en 2023 : un homme de 39 ans en janvier, Fayed, un garçonnet de 10 ans, totalement étranger au trafic de drogue, victime d'une balle perdue lors d'une fusillade le 21 août, puis un adolescent de 18 ans quarante-huit heures plus tard.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.