Sept personnes placées en garde à vue, soupçonnées d'avoir arnaqué le CHU de Nice en facturant des travaux jamais réalisés

Le préjudice financier est estimé à 442 339 euros.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le centre hospitalier universitaire Pasteur de Nice. (ERIC OTTINO / MAXPPP)

Sept personnes ont été placées en garde à vue, mardi 26 mars, soupçonnées d'"escroquerie en bande organisée" pour des travaux qui n'ont jamais été réalisés au CHU de Nice, rapporte France Bleu Azur. Les suspects sont trois agents de l'établissement, plusieurs prestataires réguliers et la compagne de l'un des mis en cause.

Ils sont soupçonnés d'avoir arnaqué le CHU entre 2018 et 2022 à propos de travaux de rénovation non réalisés mais facturés. Le préjudice financier est estimé à 442 339 euros. Saisi en octobre 2022 par la direction du CHU, le parquet de Nice a ouvert une enquête pour "escroquerie en bande organisée", "détournement de fonds publics", "corruption", "trafic d'influence", "prise illégale d'intérêt" et "blanchiment".

Six personnes placées sous contrôle judiciaire

Parmi les sept personnes placées en garde à vue, six ont ensuite été placées sous contrôle judiciaire. La septième personne - la compagne de l'un des suspects - a quant à elle reçu une convocation en vue du procès. Tous les sept comparaîtront en effet devant le tribunal correctionnel le 3 juillet prochain pour être jugés pour "escroqueries en bande organisée", "blanchiment d'escroquerie en bande organisée", "trafic d'influence", "favoritisme" et "prise illégale d'intérêt".

À noter que pendant les investigations dans ce dossier, les enquêteurs ont découvert une autre affaire d'escroquerie mettant en cause le principal suspect de la première affaire et sa compagne. Cette fois, il s'agit d'une escroquerie à l'assurance après la tempête Alex - survenue à l'automne 2020 et qui a durement touché le sud-est de la France - pour un montant évalué à 640 000 euros.

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