La journaliste de Blast interpellée mardi a été libérée, la procédure classée sans suite
La garde à vue de la journaliste de Blast, interpellée mardi 18 juin au matin au commissariat du 11e arrondissement de Paris, a été levée ce mercredi, a appris franceinfo. Sa garde à vue avait été prolongée car elle avait refusé de remettre les codes de son téléphone portable, d'après le média Blast. La procédure est classée sans suite.
Elle a été interpellée avec six autres personnes après leur "introduction" dans les locaux à Paris d'une entreprise "chargée notamment de fabriquer des puces intégrées dans les drones israéliens à destination de la Palestine", selon le parquet. C'est lors d'une manifestation qu'elle couvrait, menée par un collectif et qui se déroulait devant le siège d'Exxelia, la société de défense, qu'elle avait été arrêtée.
Cette journaliste travaille depuis plusieurs semaines sur une enquête concernant les ventes d'armes françaises à Israël. L'ONG Reporters sans Frontières réclamait sa libération.
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